
55ème anniversaire de la création de L’UA, des éminences se rappellent
55 ans après sa réaction, l’organisation de l’unité Africaine devenu dans la foulée UA à l’aube du 21ème siècle s’impose comme l’instance continentale majeure avec ses hauts et ses bas.
Certes dans la réalité elle n’est pas exactement celle dont rêvaient les bâtisseurs panafricanismes mais n’empêche qu’à son actif il y a des acquis et des reformes dont elle est comptable.
Sur la date et le sens u 25 mai Professeur Elhadj Ibrahima Kaba Bah fait appel à ses souvenirs :
« la conférence afro-asiatique qui s’y tint en avril 1955 rassemble pour la première fois 29 pays du tiers monde et condamna le colonialisme…
Les pays indépendants se sont alors donnés pour tâche de soutenir les lutte d’indépendance des autres…
La Guinée s’est investie à partir de 1960 lors de la décolonisation et l’indépendance du Congo, elle a envoyé un contingent parmi les casques bleus commandé par un bonhomme Diané Lansana ».
Professeur d’histoire-géo très en vue Abdoulaye Diallo a résumé les motivations des fondateurs de l’OUA alors :
« il fallait promouvoir la démocratie, promouvoir les droits de l’homme et des libertés, les présidents du continent Africain ont pris la peine de changer la donne et de mettre en place l’OUA à l’image de l’UE…L’UA dans cette optique a réussi un pari tout simplement, vous ne verrez pas un pays qui n’organise pas d’élection en Afrique ou à la promotion des droits de l’homme ».
Pour la postérité, l’histoire retient que le guinéen Diallo Telly est l’un des tout premiers secrétaires généraux de l’organisation avant d’occuper le poste de garde sceau et de finir tragiquement dune diète noire dans les geôles du camp Mamadou Boiro de Conakry.
Ousmane K. Tounkara, correspondant d’Aminata.com