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Conakry : conséquences des constructions en bordure des mers

La capitale guinéenne Conakry est une ville côtière. Pas mal de gens profitent de ce don naturel pour abuser des constructions anarchiques en bordure de la mer malgré toutes les conséquences négatives que cela peut causer à la longue.

Cécé Michel Haba, spécialiste en construction de bâtiment a confié à aminata.com, la semaine dernière que par rapport à ces genres de construction en bordure des mers, normalement, il faut laisser une distance importante entre la mer et l’habitation en ce sens qu’il faut comprendre que ce n’est pas seulement ceux qui construisent des immeubles en bordure de mer qui ont besoin de l’air.

L’habitation aussi en a besoin aussi. Mais quand ils construisent, ils bloquent l’air qui devrait venir au niveau de certaines habitations qui sont complètement reculées d’eau de mer.
Plus loin, il a ajouté aussi qu’il y a aussi le problème technique, quand on doit construire des immeubles au bord de la mer, il y a beaucoup de précaution qu’il faut prendre parce que là, il faut faire un système de fondation pour ne pas que le bâtiment soit instable.
« On a assisté au même problème à ex-palmier, un domaine qui appartenait au camp Boiro. Ils avaient fait une construction qui devrait être R+4, après la construction, on s’est rendu compte que la fondation du bâtiment était attaquée par les eaux de mer. Il faut savoir que les eaux sont très violentes, elles sont salées. Avant d’abord de constater, ils avaient déjà fini de construire le bâtiment, le closo 8 est fini jusqu’au niveau de la toiture. Après les travaux se sont arrêtés, ça ne restait que des petits travaux de finition, d’électricité, de plomberie, de peinture, c’est tout ce qui restait. Après quelques temps, la présidence avait demandé de faire un audit sur le bâtiment. L’audit a été fait, je me réserve de dire le nom de l’entreprise qui a construit et l’entreprise qui a fait aussi les audits. Mais, ce que je sais les travaux d’audits ont été effectués. On est allé jusqu’à creuser au bord des poteaux pour retrouver la semelle », s’est-il référé.

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« On a vu que la semelle n’était pas du tout protéger. Le système de fondation n’a pas réussi parce que les semelles étaient complètement attaquées par les eaux de mer. Et, généralement quand une semelle n’est pas protégée, elle est fortement attaquée par des eaux de mer, les armatures qui sont à l’intérieur de la semelle, l’eau a pénétré à travers les parois du béton de la semelle. Comme ça, les armatures qui sont à l’intérieur de la semelle ou des poteaux amoches sont attaqués des eaux. Et, quand ils sont attaqués par des eaux, ça cause la corésion , et quand une armature est crollée sa résistance diminue et ainsi le bâtiment devient instable et, cela provoque l’écroulement du bâtiment. Ce qui est extrêmement dangereux. Il faut respecter la limite de la mer. Parce que vouloir beaucoup pousser l’eau de la mer, il peut y avoir des conséquences négatives à la longue. Ce sont des choses qui sont vraiment imprévisible. On ne sait pas quand l’eau va réagir », a clôturé M. Haba.

Ibarahima Sory BARRY pour Aminata.com
Tel : +224-654-79-50-63

 

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